1972 - L'Homme qui valait 3 milliards

1972
L'Homme qui valait 3 milliards
Serie de Harve Bennett, Kenneth Johnson, Glen A. Larson


La série est librement inspirée du roman Cyborg écrit par Martin Caidin et publié en avril 1972 par la maison Arbor House aux États-Unis. Le succès de vente en librairie amena les studios Universal à en acquérir les droits pour une adaptation vers la fin de l’année 1972 - début 1973. Toutefois, l’idée d’en faire une série hebdomadaire n’était pas encore évoquée. Il faut comprendre qu’au début des années 70, alors qu’Internet n’existait pas encore, de même que les appareils d’enregistrement vidéo n’étaient pas encore répandus dans les foyers, il y avait une forte demande du public américain pour des films présentés exclusivement pour le marché de la télévision. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’adaptation de Cyborg sous forme de téléfilm par les studios Universal.

Le 7 mars 1973, The Six Million Dollar Man est présentée sur la chaîne télévisée américaine ABC dans le cadre du « Wednesday Movie of the Week » et connaît un gros succès d’audience. C’est dans la foulée de ce succès que deux suites sont conçues assez rapidement sous la houlette du producteur bien connu Glen A. Larson.

Malgré une forte ressemblance avec les films de la série James Bond, ces deux autres téléfilms ont attiré un auditoire moindre que le téléfilm original. Les studios Universal avaient entretemps décidés de convertir les aventures de Steve Austin en série hebdomadaire à la demande d’ABC.

Diffusée aux États-Unis sur la chaîne ABC du 18 janvier 1974 au 6 mars 1978, la série connût un succès qui ne s’est jamais démenti. Le personnage de Steve Austin devint rapidement un icône de la culture populaire de la décennie et a contribué à faire de Lee Majors une star confirmée. De plus, l’attrait de la série chez les jeunes entraîna la production de plusieurs produits dérivés (jouets, jeux de société, boîtes-repas pour enfants, vêtements, et même un flipper) très populaires à l’époque, ainsi qu’une adaptation originale en bandes dessinées. Loin d’être en reste, les producteurs ont également lancé une série dérivée mettant en vedette le pendant féminin de Steve Austin, « Super Jaimie » en 1976 suite à l’audimat record qu’a enregistré un double-épisode du même nom lors de la deuxième saison de L’Homme qui valait trois milliards en 1975.

En voulant intégrer le genre science-fiction contenu dans la prémisse de départ dans un contexte réaliste, Harve Bennett a indirectement contribué à faire accepter à un plus large public certains codes du genre. Qui plus est, le côté série B à petit budget de la série (chaque épisode coûtait en moyenne entre 500 000 et 600 000 dollars pour six jours de tournage) a incité toute l’équipe technique à faire montre de débrouillardise et d’inventivité. C’est de cette façon que des éléments-clés qui ont fait la signature de la série ont été conçus, comme le célèbre générique, les fameux ralentis et les effets sonores au moment où Steve Austin use de ses pouvoirs bioniques notamment. Beaucoup d’aficionados continuent encore de nos jours à imiter ou à souligner ces effets à leur façon, contribuant ainsi à hisser la série au rang de culte.

Source :
https://lemondedesavengers.fr/hors-serie/annees-1970/l-homme-qui-valait-trois-milliards/presentation

Pour tout savoir sur la série - L'Homme qui valait 3 milliards

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