1965 - Le ciel sur la tête
1965
Le ciel sur la tête
Film de Yves Ciampi
Après trois mois de mission au large de l'Afrique, le porte-avions Clemenceau rentre vers l'arsenal de Brest. Soudain, il reçoit l'ordre de faire demi-tour et prendre les dispositions d'alerte. Sans que personne, pas même le commandement de bord, ne sache pourquoi...
On ne peut pas dire que le cinéma français soit le temple de la science-fiction. Tout au plus pouvons-nous citer La Jetée (Chris Marker, 1962), Fahrenheit 451 (François Truffaut, 1966), Malevil (Christian de Chalonge, 1981), La Cité des enfants perdus (Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, 1995) ou, Le Cinquième élément (Luc Besson, 1997). La France n’a pas non plus réalisé pléthore de films d’aviation. Les Chevaliers du ciel (Gérard Pirès, 2005) tout au plus. Ce qui ne fait pas très sérieux. C’est donc avec beaucoup d’intérêt qu’il faut considérer ce film d’Yves Ciampi. Issu d’une commande de la Marine française, le scénario a très vite dépassé la simple exposition des capacités techniques et militaires du Clemenceau (sixième porte-avions français). Bien que les prises de vues et les développements de l’intrigue aient été strictement contrôlés, il est étonnant qu’un tel film ait pu voir le jour.
Bizarrerie du cinéma français, résultat inattendu d’une collaboration étroite entre un réalisateur quelconque et une propagande permissive, Le Ciel sur la tête laisse pantois. Ses maladresses sont sa force, tandis que ses passages obligés sont sa faiblesse. Un entre-deux qui laissera le spectateur sur sa faim, et le laissera imaginer les potentialités de cette œuvre. À voir, finalement, pour ce que le cinéma, parfois, porte en lui de paradoxal.
Appel a contribution : Si vous avez une video extrait ou bande annonce de ce film merci de le partager.
Le ciel sur la tête
Film de Yves Ciampi
Après trois mois de mission au large de l'Afrique, le porte-avions Clemenceau rentre vers l'arsenal de Brest. Soudain, il reçoit l'ordre de faire demi-tour et prendre les dispositions d'alerte. Sans que personne, pas même le commandement de bord, ne sache pourquoi...
On ne peut pas dire que le cinéma français soit le temple de la science-fiction. Tout au plus pouvons-nous citer La Jetée (Chris Marker, 1962), Fahrenheit 451 (François Truffaut, 1966), Malevil (Christian de Chalonge, 1981), La Cité des enfants perdus (Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, 1995) ou, Le Cinquième élément (Luc Besson, 1997). La France n’a pas non plus réalisé pléthore de films d’aviation. Les Chevaliers du ciel (Gérard Pirès, 2005) tout au plus. Ce qui ne fait pas très sérieux. C’est donc avec beaucoup d’intérêt qu’il faut considérer ce film d’Yves Ciampi. Issu d’une commande de la Marine française, le scénario a très vite dépassé la simple exposition des capacités techniques et militaires du Clemenceau (sixième porte-avions français). Bien que les prises de vues et les développements de l’intrigue aient été strictement contrôlés, il est étonnant qu’un tel film ait pu voir le jour.
Bizarrerie du cinéma français, résultat inattendu d’une collaboration étroite entre un réalisateur quelconque et une propagande permissive, Le Ciel sur la tête laisse pantois. Ses maladresses sont sa force, tandis que ses passages obligés sont sa faiblesse. Un entre-deux qui laissera le spectateur sur sa faim, et le laissera imaginer les potentialités de cette œuvre. À voir, finalement, pour ce que le cinéma, parfois, porte en lui de paradoxal.
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