1964 - Les enfants des Damnes
1964
Les enfants des Damnes
[Children of the damned]
Film de Anton Leader
Traumatisé par le chef d’œuvre de Wolf Rilla, le réalisateur, Anton Leader décide de tourner une suite trois ans plus tard. Les Enfants des Damnés reste une oeuvre méconnue du grand public. Au moment de sa sortie, le long-métrage suscite, au mieux, l'indifférence du public et des critiques de cinéma.
A travers Les Enfants des Damnés, Anton Leader respecte l'essence de son illustre modèle. En outre, le cinéaste se contente de marcher dans le sillage et la continuité du film original en reprenant ses thématiques intrinsèques, notamment cette peur de l'inconnu, avec ces enfants nantis de pouvoirs psychiques dévastateurs.
Ces enfants seraient-ils de vils aliens déterminés à exterminer l'espèce humaine ? des envoyés de Dieu pour démarrer l'apocalypse ? Pire, ces mêmes enfants, à priori démoniaques, seraient les produits d'une infâme puissance étrangère. Le scénario est plus nébuleux et alambiqué que le 1er opus et malgré une magnifique photo qui sublime le noir et blanc du film, celui ci nous laisse une impression mitigée lors du générique final. Si le film pose à nouveau la question de la primauté de la "race" et de cette peur intangible de l'étranger, il n'en demeure pas moins un objet à la fois étrange et obsolète qui ne répond pas aux questions posées par le chef d'oeuvre de Wolf Rilla.
Trailer - Children of The Damned (1964)
Les enfants des Damnes
[Children of the damned]
Film de Anton Leader
A travers Les Enfants des Damnés, Anton Leader respecte l'essence de son illustre modèle. En outre, le cinéaste se contente de marcher dans le sillage et la continuité du film original en reprenant ses thématiques intrinsèques, notamment cette peur de l'inconnu, avec ces enfants nantis de pouvoirs psychiques dévastateurs.
Ces enfants seraient-ils de vils aliens déterminés à exterminer l'espèce humaine ? des envoyés de Dieu pour démarrer l'apocalypse ? Pire, ces mêmes enfants, à priori démoniaques, seraient les produits d'une infâme puissance étrangère. Le scénario est plus nébuleux et alambiqué que le 1er opus et malgré une magnifique photo qui sublime le noir et blanc du film, celui ci nous laisse une impression mitigée lors du générique final. Si le film pose à nouveau la question de la primauté de la "race" et de cette peur intangible de l'étranger, il n'en demeure pas moins un objet à la fois étrange et obsolète qui ne répond pas aux questions posées par le chef d'oeuvre de Wolf Rilla.
Trailer - Children of The Damned (1964)
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